dimanche 2 février 2014

Damage






Ce soir, j'ai fait une crise de panique

Je suppose que certains d'entre vous connaissent ce genre de moments. Tu es quelque part, seul ou entouré, tu as un moment de doute, un moment de malêtre. Et tout à coup, tu as chaud, puis très chaud, puis extrêmement chaud. Tout va mal autour de toi, ta respiration accélère, ton coeur bat la chamade, tout tourne, et surtout tu as vraiment très peur, tu angoisses. 

J'étais dans mon lit, je repensais à la journée que je venais de passer, aux nouveaux cours que j'ai découvert. Tout allait bien jusqu'à ce que j'aille voir un planning sur le site de ma fac, le tableau des unités mises en place pour ceux qui veulent devenir professeur des écoles (aka moi). Je déroule donc toute la page avec les horaires, les disciplines et leurs descriptifs, et c'est là que je me rends compte que je respire plus correctement, j'ai peur. Je me dis que tout ça c'est beaucoup, que c'est même trop, que je peux pas y arriver, qu'une minuscule fille comme moi n'arrivera jamais à réussir sa vie. Tout va très vite et je me retrouve à bout  de souffle, j'angoisse. Cela faisait un petit moment maintenant que je n'avais plus fait ça, les dernières remontent à ma deuxième année d'anglais, mais quand j'ai vu tout ce qu'il y avait et le peu de temps que j'ai. Je me rends vraiment compte de tout le travail qu'il faudra que je fournisse. Je n'ai pas peur de travailler, bien au contraire, je n'attends que ça. Ce dont j'ai peur c'est de la vitesse à laquelle tout ça va et surtout, de l'échec. 


Dites moi, vous aussi ça vous arrive d'avoir peur ? Pour quelles raisons ? 

vendredi 13 décembre 2013

Atelier d'écriture : décrire l'homme de ses pensées et la rencontreidéale.




Mais tout d'un coup, plus rien n'avait d'importance, tout ce stresse, toute cette panique, tout ce qui m'avait gâché la journée disparut dans ce regard bleu ou vert ou peut-être bien marron, je ne sais plus trop parce que d'un coup, je me suis sentie éblouie par un sourire timide, mais franc. Le jeune homme ramassa mes feuilles sans que je puisse me baisser pour l'aider ou bien bafouiller quelque chose qui ressemble à merci. Je ne pouvais pas bouger parce que devant moi se tenait le plus beau spécimen humain que ma vie m'ait accordée de rencontrer. Lorsqu'il se leva pour me tendre mon paquet de feuilles mélangées, je remarqua qu'il était grand, bien plus grand que moi. Il portait ce simple haut blanc décoré de gravures noires, un jeans noir troué au genou gauche qui soulignait parfaitement ses longues jambes fines et été enroulé au bas de ses chevilles pour laisser apparaitre ses vans noires. Je fis glisser mon regard sur sa grande main qui me tendait mes copies et prit soin de ne pas la frôler lorsque je lui les pris. Mon regard s'aventura vers le sien à nouveau, il était claire et pétillant de malice, comme si un enfant se cachait à l'intérieur de ce long corps développé. Je ne pus m'empêcher de remarquer que ses joues étaient rosées au niveau des pommettes et que une fine barbe de quelques jours accentuait les traits de sa mâchoire. Je ne pus empêcher non plus le sourire qui étira mes lèvres lorsque je vis que ses cheveux brun caramel, quelques peu longs, étaient emmêlés sur le dessus comme s'il n'avait jamais tenu une brosse dans les mains. Un bonnet de couleur bordeaux recouvrait le reste de son crâne. 

Il remarqua que je fixais ses cheveux et s'exclama à ma plus grande surprise "You probably don't speak English, but I am having a really bad hair day", ce qui accentua un peu plus le rose de ses joues.

dimanche 8 décembre 2013

après la pluie



Pourquoi ça fait toujours aussi mal quand les gens s'en vont ? 




ça pique, ça brûle, ça tire, ça gratte, ça transperce, ça vaccine, ça abat, ça anéantit, ça décourage, ça dégoûte, ça désespère, ça répugne, ça révolte, ça décime, ça détruit, ça massacre, ça supprime, ça tue, ça ravage, ça pulvérise, ça gâche, ça foudroie, ça fatigue, ça extermine, ça exténue, ça épuise, ça engloutit, ça écrase, ça écoeur, ça désintègre, ça démoralise, ça écrabouille, ça démolie, ça consterne, ça broie, ça brise, ça achève, ça accable, ça triture, ça tord, ça déchiquette, ça casse, ça offense, ça mutile, ça lèse, ça meurtrit, ça mortifie, ça irrite, ça heurte, ça froisse, ça écharpe, ça égratigne, ça balafre, ça cingle, ça affecte, ça atteint, ça déchire, ça troue, ça éventre, ça perce, ça perfore, ça crève.



Quand tu aimes quelqu'un tu peux pas lui dire au revoir, 
tu veux le garder près de toi pour toujours, tu veux le chouchouter, l'aimer, le faire rire et sourire, l'embrasser, le serrer contre toi. Il devient ta merveille, ton trésor, il est plus important encore que tu ne le penses. Il entre dans ta vie sans crier garde et jamais plus, tu ne veux qu'il s'en aille. 

Mais quand ce jour arrive, je crois que personne n'a été préparé à ça. Personne n'est prêt à dire au revoir, personne n'a jamais enseigné à quelqu'un à s'éloigner. C'est comme si on t'arrache le coeur à la petite cuillère, c'est lent et douloureux. Je ne pense pas qu'on s'en remette un jour, on guérit certainement mais le souvenir de la personne est ancré à jamais en nous. C'est impossible de passer à autre chose. 

Que dire à quelqu'un qui a perdu un être qu'il aimait profondément ? 
Je pense qu'il n'y a pas grand chose à dire. Toi-même, tu sais pertinemment que tu ne voudrais rien entendre de ce que les autres ont a dire, tu aurais envie d'hurler que, non! personne ne peut comprendre ce que tu ressens parce que la plaie est béante mais rien ne pourra la panser. Alors, tais toi! La seule chose qu'il y a à faire dans ces moments est d'être là. Prépare la boisson préférée de la personne avec qui tu es, mets une musique, un film qu'elle adore, fais lui à manger, coule lui un bain, arme toi de mouchoirs, de sourires, de patience et prépare toi à la serrer dans tes bras quand elle craquera. Pas un mot n'est aussi fort que la présence de quelqu'un au moment où tu es as le plus besoin.



"When I close my eyes, all the stars align and you are by my side."



Biarritz, France (2014)

dimanche 24 novembre 2013

" Of course it is happening inside your head, Harry,

 but why on earth should that mean it is not real."

 Albus Dumbledore 

mercredi 13 novembre 2013

Scrolling, scrolling






Je traine souvent sur des sites où les gens écrivent, non je mens, en vrai je ne fais que ça. Je passe mon temps à lire les histoires des autres, parce qu'il y a tellement de chef d’œuvre, tellement d'auteurs qui ne reçoivent pas la moitié de ce qu'ils méritent. Ce n'est pas parce que ton livre repose sur les étagères d'une librairie que tu es le meilleur. La preuve, je lisais et je suis tombée sur ces deux phrases que je trouve vraiment très belles et qui expriment parfaitement ce que l'on peut ressentir.



The thing is, Louis feels like a puzzle and all his pieces are placed wrong, crooked. There’s something so obviously missing, so many pieces people have taken with them." 

"Le fait est que Louis a l'impression d'être un puzzle et que toutes ses pièces ont été mal placées, déchirées. Quelque chose manque cruellement, tellement de pièces que les gens ont emportées avec eux." 

Ça vous parle aussi, pas vrai ?




mardi 12 novembre 2013

Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur.







Quand j'étais petite, j'avais des rêves plein la tête.

Je rêvais aux contes de fées et au prince charmant. Je me suis vue un million de fois tuer un dragon ou un lion à deux têtes. Et maintenant que j'ai vingt ans, les choses n'ont pas tellement changé. Évidemment, je ne rêve plus de magner l'épée comme un guerrier ou de sauter de rochers en rochers, mais le prince charmant n'a pas vraiment quitté mes pensées. Bien évidemment, il ne ressemble guère à celui d'avant. Il a une quinzaine d'années de plus, quelques poils au menton et un jeans plutôt que des leggings pend à ses hanches. Ce n'est vraiment plus un héros, mais un comme un aventurier. Je crois que c'est tout ce que je pourrais exiger de quelqu'un.








En parlant des rêves, je me suis enfin faite à l'idée que mes rêves d'enfant ne se réaliseront jamais -quoique, le diction dit bien "jamais dire jamais", pas vrai?-, alors je me suis faite une petite liste de vrais rêves que je remplirai au fur et à mesure que les choses évolueront dans ma vie, mais je pense que tout le monde devrait avoir une To Do Before I die List. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, c'est une liste des choses que vous voulez faire une fois dans votre vie avant de quitter ce monde. Je trouvais ça ridicule comme je n'ai que vingt ans, mais la vie est pleine de surprise et peu de choses ne se passent comme on les avait prévu. Donc, j'ai décidé d'en faire une pour que l' "adulte moi" se souvienne de ce que je voulais accomplir. Même, si tout aura changé ou peut-être pas, peu importe, elle saura ce que je voulais faire et exaucera ces vœux, qui sait ?



- Grimper le Machu Picchu  
- Publier un livre

 - Découvrir le monde, partir à l'aventure dans des contrées lointaines

- Avoir des enfants
- Vivre à l'étranger
- Offrir un voyage à ma maman
- Écrire une chanson

- Emmener ma fille visiter ce que j'ai visité avec ma mère

- Lancer des lanternes chinoises

- Assister à plusieurs festivals 
- Offrir une place de finale de Roland Garros à mon papa




Et avoir quelqu'un avec qui faire tout ça.






Et vous, vous rêvez à quoi dans vos heures perdues ?

lundi 4 novembre 2013

Someday.














Someday, I am going to be free and I am going to travel the world.

I am not a perfect person, I think I've always been a little weird, but then again, who isn't ?  I've always felt more comfortable in a foreign country than in my own country. I have always loved the contact with foreign people, the way they can share everything with you even if they do not know you. Cultures, languages, sharing, landscapes, people, History, .. etc. I just love learning everything I can. And to me, travelling is the best way to do it.






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